Marne: une hécatombe inédite frappe les grues cendrées, victimes de la grippe aviaire

Marne: une hécatombe inédite frappe les grues cendrées, victimes de la grippe aviaire Près de 500 grues cendrées ont été retrouvées mortes au lac du Der, dans la Marne, en quelques jours. Les autorités évoquent une propagation fulgurante de la grippe aviaire, avec des agents de l’OFB mobilisés pour limiter les risques de contagion. 📍 Le lac du Der, épicentre d’une crise sanitaire aviaire Le lac du Der, situé dans la Marne, est une halte migratoire majeure pour les grues cendrées. Chaque automne, des dizaines de milliers d’oiseaux y transitent. Mais cette année, le site est frappé par une hécatombe sans précédent: près de 500 grues mortes ont été recensées en quelques jours. 🦠 Une propagation fulgurante de la grippe aviaire La cause de cette mortalité massive est identifiée: l’influenza aviaire hautement pathogène, plus connue sous le nom de grippe aviaire. L’arrivée massive de 42 000 grues le week-end précédent a coïncidé avec une explosion des cas. 🧑‍🔬 L’OFB mobilisé pour limiter les risques Des agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) sont sur place pour ramasser les carcasses et éviter que la contamination ne s’étende à d’autres espèces. Cette opération vise à réduire les risques de transmission, notamment vers les élevages de volailles situés à proximité. La situation est suivie de près par les autorités sanitaires et environnementales. 🌍 Une menace transfrontalière préoccupante La grippe aviaire ne connaît pas de frontières. Les grues cendrées migrent sur de longues distances, ce qui fait craindre une propagation du virus au-delà du territoire français. Les experts appellent à une vigilance accrue dans les pays voisins, notamment en Allemagne et en Belgique, où les oiseaux pourraient poursuivre leur route. 📢 Appel à la prudence pour les chasseurs et les promeneurs Les chasseurs de gibier d’eau et les promeneurs sont invités à éviter les zones contaminées et à signaler toute découverte d’oiseaux morts. Le ministère de l’Agriculture rappelle que des mesures de biosécurité doivent être respectées pour limiter les risques de transmission entre faune sauvage et élevages.