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La chasse en GASPÉSIE: Associations locales, démographie et territoires de chasse côtiers
La Gaspésie, cette péninsule québécoise située à l’est du Canada, est une destination de choix pour les chasseurs. Avec ses paysages variés, sa faune abondante et ses traditions de chasse bien ancrées, elle offre une expérience unique en Amérique du Nord. Cet article explore les caractéristiques géographiques, les types de chasse, les animaux chassés, les saisons, les associations, la législation et les traditions locales, le tout enrichi de faits intéressants pour les passionnés de chasse.
Caractéristiques géographiques et naturelles de la Gaspésie
La Gaspésie est une région de 30 341 km², bordée par l’estuaire du Saint-Laurent au nord, le golfe du Saint-Laurent à l’est et la baie des Chaleurs au sud. Son relief varié, composé de montagnes, de vallées, de forêts et de côtes, en fait un terrain de jeu idéal pour les chasseurs. Les monts Chic-Chocs, culminant à 1 268 mètres au mont Jacques-Cartier, abritent une faune diversifiée, tandis que les vastes forêts et les rivières à saumon de la vallée de la Matapédia offrent des opportunités de chasse exceptionnelles.
Chasseurs et démographie de la région
La Gaspésie compte environ 79 000 habitants, avec une population vieillissante (30,2 % de personnes âgées de 65 ans et plus) et une faible proportion de jeunes (16,1 % de moins de 20 ans). Bien qu’il n’existe pas de données précises sur le nombre exact de chasseurs dans la région, l’engouement pour la chasse est palpable. Par exemple, la chasse au phoque a connu une popularité croissante ces dernières années, avec 103 permis de chasse personnels et 26 permis commerciaux délivrés en 2025.
Types de chasse et animaux chassés
La Gaspésie propose une variété de types de chasse, adaptés à ses écosystèmes riches et diversifiés :
Chasse au gros gibier : L’orignal est l’un des animaux les plus recherchés, notamment dans les forêts de la vallée de la Matapédia et du parc national de la Gaspésie.
Chasse au petit gibier : Le lièvre, la gélinotte et le tétras des savanes sont également populaires.
Chasse au phoque : Pratiquée principalement dans les zones côtières, cette chasse est en plein essor, avec des permis délivrés pour le phoque gris et le phoque du Groenland.
Chasse à l’ours noir : Présent dans les forêts gaspésiennes, l’ours noir est une autre cible prisée des chasseurs.
Saisons de chasse
Les saisons de chasse en Gaspésie varient selon les espèces et les zones :
Chasse à l’orignal : Généralement de septembre à novembre.
Chasse au petit gibier : Souvent de septembre à décembre.
Chasse au phoque : La saison s’étend de novembre à décembre en Gaspésie, bien qu’elle soit plus longue aux Îles-de-la-Madeleine.
Associations et clubs de chasseurs
La Gaspésie compte plusieurs associations dédiées à la chasse, dont l’Association des chasseurs de phoques intra-Québec, qui œuvre pour promouvoir et réguler la chasse au phoque. Des formations sont également proposées, comme celle du musée Exploramer à Sainte-Anne-des-Monts, qui a formé une centaine de chasseurs depuis 2018.
Législation de la chasse
La chasse en Gaspésie est régie par des lois strictes pour assurer la conservation des espèces et la sécurité des chasseurs. Les permis sont obligatoires pour toutes les activités de chasse, et des quotas sont établis pour certaines espèces, comme le phoque. Les chasseurs doivent également suivre des formations spécifiques, notamment pour la chasse au phoque.
Traditions de la chasse en Gaspésie
La chasse fait partie intégrante de la culture gaspésienne, héritée des Micmacs, des Acadiens et des colons européens. Les techniques traditionnelles, comme la chasse au phoque en kayak, sont encore pratiquées aujourd’hui. Les récits de chasse et les échanges entre générations perpétuent cette tradition.
Faits intéressants sur la chasse en Gaspésie
La Gaspésie est l’une des rares régions où la chasse au phoque est encore pratiquée de manière significative.
Le parc national de la Gaspésie est un hotspot pour la chasse à l’orignal, avec des populations stables et bien gérées.
La région abrite des espèces uniques, comme le caribou de la Gaspésie, bien que sa chasse soit strictement interdite pour des raisons de conservation.
La Gaspésie est une destination incontournable pour les chasseurs, alliant paysages spectaculaires, faune abondante et traditions riches. Que vous soyez attiré par la chasse au gros gibier, au petit gibier ou au phoque, cette région offre une expérience authentique et respectueuse de l’environnement. Préparez votre équipement, obtenez vos permis et partez à l’aventure dans l’un des derniers grands espaces sauvages du Québec.
Ouverture de la saison de chasse 2025 à Béni Mellal-Khénifra : réglementation, biodiversité et développement durable
📅 Lancement officiel de la saison
La saison de chasse 2024–2025 a été officiellement lancée le 6 octobre 2024 dans la région de Béni Mellal-Khénifra. Toutes les espèces de gibier sont désormais autorisées à la chasse, à l’exception de la tourterelle, dont la période de chasse débutera le 26 juillet 2025.
Dans la zone amodiée de Harcha, commune rurale de Zaouiat Oum El Bakht, les chasseurs se sont réunis pour reprendre leurs activités dans le respect des lois en vigueur. Les autorités de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF) ont vérifié les documents obligatoires : permis de chasse, autorisation de port d’armes, assurance, licences et carte d’adhésion à la Fédération Royale Marocaine de Chasse.
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🧾 Quotas de prélèvement et cadre légal
Conformément à l’arrêté ministériel, chaque chasseur est autorisé à prélever par jour :
• 4 perdrix
• 1 lièvre
• 5 lapins
Ces limites visent à préserver les populations animales tout en permettant une pratique durable de la chasse.
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🌿 Sensibilisation et protection de l’environnement
Mohamed Zouhri, Directeur Provincial de l’ANEF, a mis en avant la richesse écologique de la région et l’importance de préserver ses ressources cynégétiques. Des campagnes de sensibilisation ont été lancées pour promouvoir :
• Une chasse responsable
• Le respect des habitats naturels
• La lutte contre le braconnage
Les chasseurs sont également encouragés à s’organiser en associations et sociétés cynégétiques, favorisant une meilleure gestion collective.
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📍 Territoires de chasse et réserves naturelles
La région compte actuellement 46 lots de chasse répartis sur 149 664 hectares dans les provinces de Béni Mellal et Fkih Ben Salah. Les amodiataires participent activement à l’aménagement des territoires via :
• La création de points d’eau
• Le lâcher de gibier
• L’entretien des zones de chasse
Pour renforcer la biodiversité, 11 réserves permanentes (83 528 ha) et 13 réserves temporaires (668 476 ha) ont été établies.
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🐗 Régulation du sanglier et lutte contre le braconnage
Un programme de régulation du sanglier a été mis en place dans 11 zones critiques. Lors de la saison précédente (2023–2024), 47 battues ont permis de prélever 266 sangliers. Par ailleurs, 14 procès-verbaux ont été dressés pour infractions liées au braconnage.
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📊 Statistiques de la saison 2023–2024
• Taux moyen de perdrix abattues par chasseur :• 1,94 dans les lots amodiés
• 1,29 dans les zones libres
• Sangliers abattus :• 266 lors de 47 battues
• Infractions constatées :• 14 PV pour braconnage
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💼 Impact économique et touristique
La chasse contribue activement au développement local dans les provinces de Béni Mellal et Fkih Ben Salah. Elle favorise :
• La création d’emplois ruraux
• Le tourisme cynégétique
• L’amélioration des infrastructures écologiques
La région, riche en paysages naturels et en biodiversité, s’impose comme une destination incontournable pour les amateurs de chasse durable.
En mai 2025, la région a accueilli le Salon de la Chasse et de la Pêche Durables, un événement majeur organisé par le Conseil Régional du Tourisme en partenariat avec l’Agence Nationale des Eaux et Forêts et l’Office National Marocain du Tourisme. Ce salon, tenu du 12 au 15 mai, a mis en lumière les pratiques cynégétiques responsables, telles que la chasse à l’arc et la pêche no-kill, tout en promouvant la préservation des écosystèmes locaux. Des démonstrations pratiques, des ateliers thématiques et des panels sur les enjeux environnementaux ont permis de sensibiliser les participants à l’importance d’une chasse durable.
La région de Béni Mellal-Khénifra, riche en biodiversité et en paysages naturels, continue de se positionner comme une destination de choix pour les amateurs de chasse et de pêche. Grâce à ses réserves naturelles, ses lots de chasse aménagés, et ses campagnes de sensibilisation, elle incarne une approche moderne de la gestion cynégétique. Les autorités locales encouragent la synergie entre acteurs régionaux et internationaux, afin de renforcer l’attractivité touristique tout en garantissant la conservation des espèces et des habitats
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🧭 Conclusion
L’ouverture de la saison de chasse 2025 à Béni Mellal-Khénifra incarne une approche équilibrée entre passion cynégétique, respect de l’environnement et développement territorial. Grâce à une réglementation stricte, des infrastructures adaptées et une volonté de préservation, la région offre une expérience de chasse authentique et responsable.
https://m.uh.app/news/arrete-de-chasse-au-maroc-2025-larrete-annuel-de-la-chasse-au-maroc_SCcX8NfsEe-vd_OME5A4cg
Chasse en CAMARGUE: Particularités géographiques, traditions de chasse, faune locale et zones humides emblématiques
La Camargue, située dans le sud de la France entre les bras du Rhône et la Méditerranée, est un paradis naturel unique, attirant chaque année des milliers de chasseurs. Ce territoire marécageux, classé parc naturel régional depuis 1970, offre des paysages variés et une biodiversité exceptionnelle. Cet article explore les aspects clés de la chasse en Camargue, des spécificités géographiques aux traditions locales, en passant par la réglementation et les espèces gibier.
Démographie des Chasseurs en Camargue
La Camargue, située principalement dans le département des Bouches-du-Rhône, compte environ 12 000 chasseurs selon les données de la Fédération Nationale des Chasseurs (2023). Ce chiffre reflète une stabilité ces dernières années, malgré une légère baisse nationale. Les chasseurs locaux sont souvent membres d’associations spécialisées, comme la Société de Chasse de la Camargue, qui regroupe près de 1 500 adhérents. La majorité des pratiquants sont originaires de la région PACA, mais la Camargue attire aussi des chasseurs européens, notamment belges et allemands, séduits par la diversité du gibier.
Géographie et Richesse Naturelle
La Camargue se caractérise par des paysages contrastés:
- Marais salants et sansouires: Zones humides propices aux oiseaux migrateurs.
- Étangs côtiers (Vaccarès, Gapeau) : Réserves d’eau douce et salée, habitats de poissons et de crustacés.
- Plaines herbeuses: Utilisées pour le pacage des taureaux et chevaux camarguais, mais aussi pour la chasse au gros gibier.
Le climat méditerranéen, avec des étés chauds et des hivers doux, favorise une faune diversifiée. Le Parc Naturel Régional de Camargue (100 000 ha) impose des restrictions pour préserver les écosystèmes, limitant l’accès à certaines zones aux chasseurs titulaires d’autorisations spéciales.
Spécificités de la Chasse en Camargue
La chasse y est marquée par :
1. L’adaptation aux terrains humides: Utilisation de bottes hautes, affûts sur pilotis ou en cabanes.
2. La gestion du gibier d’eau: Canards (sarcelles, colverts), oies et foulques sont des cibles principales.
3. La traque du sanglier: Présent en grand nombre, il est chassé à courre ou à l’approche, souvent en battue.
4. Le cheval camarguais: Monture traditionnelle pour les déplacements dans les marais, symbole de la région.
Saisons de Chasse
Les périodes varient selon les espèces (arrêté préfectoral 2023) :
- Gibier d’eau: Du 1er septembre au 31 janvier.
- Sanglier: Du 1er octobre au 28 février (battues organisées les weekends).
- Lievre et petit gibier: Du 1er octobre au 31 décembre.
-Oiseaux migrateurs: Dates ajustées annuellement en fonction des accords européens.
Types de Chasse et Gibier
1. Chasse à l’affût: Pratiquée dans les marais pour les canards.
2. Chasse à la passée: Utilisation de postes fixes pour intercepter les oiseaux en vol.
3. Battue au sanglier: Organisée en groupes, avec chiens de traque.
4. Chasse au vol: Spécialité locale pour les oies et grues.
Espèces autorisées:
- Oiseaux: Canards, oies cendrées, bécassines.
- Mammifères: Sanglier, lièvre, lapin.
- Gibier de plume: Perdrix, outardes (sous quotas stricts).
Réglementation et Contraintes
- Permis obligatoire: Valable 5 ans, avec examen théorique et pratique.
- Cartes de chasse: Délivrées par la Fédération des Bouches-du-Rhône (coût : ~200 €/an).
- Restrictions: Interdiction de chasser dans les réserves naturelles (ex. Domaine de la Palissade).
- Quotas: Limités pour le sanglier (10 têtes/équipe en battue) et les oiseaux.
Associations et Clubs Locaux
- Fédération Départementale des Chasseurs 13: Organise formations et battues collectives.
- Association Camargue Chasse Durable: Promeut des pratiques écologiques.
- Club de la Chasse au Sanglier: Spécialisé dans la traque en milieu humide.
Faits Marquants et Traditions
- La « Chasse au Miroir »: Technique ancestrale utilisant des miroirs pour attirer les oiseaux.
- Fête de la Saint-Hubert: Célébrée en novembre avec des démonstrations de chiens et repas traditionnels.
- Gestion partagée: Les gardians (cow-boys camarguais) collaborent avec les chasseurs pour préserver les écosystèmes.
La Camargue allie patrimoine naturel et traditions cynégétiques, offrant une expérience unique aux chasseurs respectueux. Entre législation stricte et respect du biotope, cette pratique reste un pilier de la culture locale, à découvrir avec humilité et rigueur.