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Saisons de chasse dans les CÉVENNES: Règles générales, Interdictions à connaître, Sanctions en cas de non-respect des règles et Conseils pratiques
Les Cévennes, avec leurs vastes étendues sauvages et leurs écosystèmes préservés, constituent l’un des terrains de chasse les plus prisés du sud de la France. Pour les passionnés, connaître les dates d’ouverture et de fermeture, les réglementations en vigueur et les périodes les plus propices à la traque du gibier est essentiel pour une pratique respectueuse de la nature et conforme à la loi.
Règles générales et périodes de chasse dans les Cévennes
En France, les saisons de chasse sont déterminées par arrêté préfectoral, en tenant compte des spécificités locales. Dans les Cévennes, où le relief accidenté et le climat méditerranéen influencent fortement les comportements animaliers, la chasse s’étend généralement de septembre à février, avec des variations selon les espèces. Les sangliers, par exemple, peuvent être chassés jusqu’en mars dans certains secteurs en raison de leur prolifération, tandis que les périodes pour le petit gibier comme le lièvre ou la perdrix sont souvent plus courtes.
Contrairement aux régions voisines comme l’Auvergne ou la Provence, les Cévennes imposent des règles plus strictes sur certaines pratiques, notamment pour la chasse aux oiseaux migrateurs, en raison de la présence d’espèces protégées. Ces dernières années, des ajustements réguliers ont été apportés aux calendriers pour mieux concilier tradition cynégétique et préservation de la biodiversité.
Saisonnalité et meilleures périodes de chasse dans les Cévennes
L’automne marque le début des saisons les plus actives. Dès septembre, les chasseurs de grand gibier traquent cerfs et chevreuils, profitant des périodes de rut où les animaux sont plus visibles. Pour le sanglier, les mois d’hiver, lorsque la nourriture se fait rare, offrent des opportunités accrues. Le petit gibier, comme le lièvre ou la perdrix, est quant à lui plus accessible en début de saison, avant que les conditions hivernales ne rendent leur traque plus difficile.
Certaines périodes se distinguent par une activité animale particulièrement intense. Par exemple, les premières heures du jour et le crépuscule sont des moments privilégiés pour observer et approcher le gibier. Les chasseurs locaux organisent parfois des événements autour de ces périodes, comme des concours de trompe ou des journées de chasse collective, renforçant ainsi les liens entre passionnés.
Interdictions et restrictions à connaître
La réglementation dans les Cévennes impose des limites strictes pour protéger certaines espèces. Ainsi, la chasse est interdite pendant les périodes de reproduction, généralement au printemps, et des quotas stricts s’appliquent pour les femelles reproductrices de grand gibier. Des espèces comme le loup ou certains rapaces sont totalement protégées, et leur chasse est passible de lourdes amendes.
Les jours sans chasse, généralement le mardi et le vendredi dans de nombreuses communes, permettent à la faune de se reconstituer. Ces pauses obligatoires sont scrupuleusement respectées par les associations locales, qui veillent également à l’application des règles sur le terrain.
Comment obtenir un permis de chasse dans les Cévennes?
Pour chasser dans les Cévennes, il faut être en possession d’un permis de chasse français valide, accompagné d’une validation annuelle. Les non-résidents doivent souvent s’acquitter de frais supplémentaires et se rapprocher des fédérations départementales pour obtenir les autorisations nécessaires. Les chasseurs étrangers doivent également vérifier si des accords bilatéraux existent avec leur pays d’origine.
Les associations locales, comme l’Association des Chasseurs Cévenols, proposent des accompagnements pour les nouveaux venus, organisant des formations sur les règles spécifiques à la région et mettant en relation avec des propriétaires de territoires de chasse.
Sanctions en cas de non-respect des règles
Les infractions aux dates de chasse ou au non-respect des quotas peuvent entraîner des amendes allant jusqu’à plusieurs milliers d’euros, voire la suspension du permis. Les contrôles sont fréquents, surtout en début et en fin de saison, et les gardes-chasses collaborent étroitement avec les autorités pour prévenir le braconnage.
Conseils pour maximiser ses chances
Chaque saison demande une approche adaptée. En automne, les tenues discrètes et les appeaux sont indispensables pour approcher le petit gibier, tandis qu’en hiver, les affûts prolongés et la connaissance des zones de nourrissage sont cruciaux pour le grand gibier. Les chasseurs expérimentés recommandent aussi de se renseigner auprès des locaux, qui connaissent les meilleurs coins et les habitudes des animaux selon les saisons.
La chasse dans les Cévennes exige une bonne préparation, une connaissance approfondie des réglementations et un profond respect pour l’environnement. Ceux qui prennent le temps de s’informer et d’adapter leurs pratiques seront récompensés par des expériences de chasse inoubliables au cœur de l’une des plus belles régions sauvages de France.
Saisons de chasse en BRIÈRE: Les dates d'ouverture/fermeture, l'obtention des permis, les règles à respecter
La Brière, avec ses vastes étendues marécageuses et ses paysages préservés, est l’un des territoires de chasse les plus prisés de Loire-Atlantique. Que vous soyez passionné de gibier d’eau ou de petit gibier, connaître les dates d’ouverture, les règles locales et les périodes les plus propices est essentiel pour une chasse respectueuse de l’environnement et efficace.
Règles et périodes de chasse en Brière
En Brière, comme dans le reste de la France, les saisons de chasse sont rigoureusement encadrées par les autorités locales, en collaboration avec les fédérations départementales. La préfecture fixe chaque année les dates d’ouverture et de fermeture, en tenant compte des impératifs écologiques et des cycles de reproduction des espèces. La saison s’étend généralement de septembre à février, mais ces dates peuvent varier selon le type de gibier.
La particularité de la Brière réside dans son écosystème marécageux, qui influence directement les périodes de chasse. Contrairement aux régions voisines comme la Vendée ou le Morbihan, où les terrains sont plus boisés ou agricoles, la chasse au gibier d’eau y est particulièrement réglementée pour préserver les zones humides. Par exemple, certaines espèces migratrices, comme la bécassine des marais, bénéficient de mesures de protection renforcées, avec des quotas stricts et des périodes de chasse réduites.
Ces dernières années, plusieurs ajustements ont été apportés pour concilier pratique cynégétique et préservation de la biodiversité. Ainsi, certaines dates ont été raccourcies pour des espèces sensibles, tandis que d’autres, comme le sanglier, voient leur période de chasse prolongée en raison de leur prolifération.
Spécificités saisonnières en Brière
L’automne et l’hiver sont les saisons phares pour les chasseurs en Brière. Dès septembre, l’ouverture de la chasse au petit gibier attire de nombreux passionnés. Les lièvres, lapins et faisans, abondants dans les zones de bocage, sont alors particulièrement actifs. Les matinées fraîches et les fins de journée sont idéales pour les traques, les animaux sortant plus volontiers pour s’alimenter.
Pour le gibier d’eau, la période la plus intense se situe entre novembre et janvier, lorsque les oiseaux migrateurs, comme les canards siffleurs ou les sarcelles, viennent hiverner dans les marais. Les chasseurs expérimentés privilégient les journées venteuses, qui poussent les volatiles à se déplacer davantage.
La région est également animée par des traditions cynégétiques, comme la Fête des Chasseurs de Brière, où se rassemblent passionnés et curieux pour célébrer l’ouverture de la saison. Ces événements sont l’occasion d’échanger des conseils, d’assister à des démonstrations de chiens de chasse et de découvrir les dernières innovations en matière d’équipement.
Restrictions à connaître absolument
Respecter les règles est primordial pour éviter les sanctions et préserver la faune. Certaines espèces, comme le butor étoilé ou la nette rousse, sont strictement protégées et ne doivent en aucun cas être chassées. De même, les femelles accompagnées de jeunes ou en période de gestation sont épargnées pour assurer la pérennité des populations.
La période de reproduction, généralement au printemps, est une phase critique durant laquelle la chasse est totalement interdite. Les marais deviennent alors des zones de quiétude pour la nidification, et toute perturbation peut avoir des conséquences graves sur l’équilibre écologique.
Obtention des permis de chasse en Brière
Pour chasser en Brière, il est indispensable de posséder un permis de chasse valide, délivré après réussite à l’examen national. Les chasseurs locaux doivent également souscrire une assurance responsabilité civile et s’acquitter de la redevance départementale.
Il est fortement recommandé de se rapprocher des associations locales, comme la Fédération des Chasseurs de Loire-Atlantique, qui organisent des journées d’information et facilitent l’intégration dans les sociétés de chasse. Ces structures proposent souvent des accompagnements pour les nouveaux venus, notamment pour la découverte des zones de chasse réglementées.
Risques en cas de non-respect des règles
Les infractions aux dates de chasse ou au tir d’espèces protégées sont sévèrement sanctionnées. Les amendes peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros, et en cas de récidive, le retrait du permis est possible. Les contrôles sont fréquents, surtout dans les zones sensibles comme les réserves naturelles, où les agents de l’ONCFS veillent au respect des réglementations.
Conseils pour optimiser votre expérience en Brière
Pour maximiser vos chances sans nuire à l’environnement, adaptez votre équipement aux conditions humides des marais : bottes étanches, vêtements imperméables et jumelles de qualité sont indispensables. Privilégiez les approches silencieuses en barque pour le gibier d’eau, et utilisez des appelants homologués pour attirer les oiseaux sans les effrayer durablement.
Enfin, n’hésitez pas à consulter les calendriers mis à jour chaque année par les fédérations, car les dates peuvent légèrement varier en fonction des conditions climatiques et des populations animales. Une bonne préparation et le respect des règles feront de votre saison en Brière une expérience inoubliable.
La Brière offre un cadre de chasse exceptionnel, à condition de bien maîtriser ses spécificités. Entre traditions, paysages uniques et réglementations strictes, cette région demande une approche à la fois passionnée et responsable.
Grippe aviaire : les mesures à suivre pour prévenir et limiter la transmission du virus
Détenteurs d’appelants ou chasseurs de gibier d’eau, le passage du niveau de risque négligeable à modéré, dans le contexte de la dégradation de la situation liée à l’influenza aviaire, appelle à la prise de mesures concrètes.
Alors que depuis deux semaines, on assiste en France, à une dégradation de la situation liée à l’influenza aviaire, le ministère de l’Agriculture vient de décider de passer le niveau de risque de « négligeable » à « modéré ». Concrètement, des mesures doivent être prises pour éviter un pic épidémique.
Pour les chasseurs
Les oiseaux chassés ne doivent en aucun cas entrer en contact avec des oiseaux d’élevage. L’enjeu est d’éviter tout contact direct (d’oiseau à oiseau) ou indirecte (par le biais de fientes, de matériel, de bottes ou pas les mains de l’homme) entre appelants et animaux domestiques (élevages ou particulier).
– les oiseaux chassés doivent être conservés dans des contenants étanches (bacs, sacs…) qui seront rigoureusement nettoyés1 dès le retour à la maison
– aucune partie des oiseaux tués à la chasse ne doit être abandonnée en milieu naturel, il est indispensable de mettre les plumes, les pattes les ailes et les viscères dans des sacs étanches avant de les jeter
– les bottes sont rincées sur le lieu de chasse et laissées sur place, ou bien elles sont débarrassées de leur boue, transportées dans un sac plastique fermé avant d’être nettoyées et désinfectées1 de retour du lieu de chasse –
– les vêtements de chasse sont nettoyés1 à l’arrivée à la maison, –
– le matériel de chasse (palettes, gibecière… ) est nettoyé de retour du lieu de chasse et ne doit pas être en contact avec des volailles ou des élevages avicoles,
– les pattes des chiens doivent être lavées avant de remonter dans le véhicule et les chiens ayant participé à la chasse ne doivent pas pénétrer dans un élevage ou une basse-cour, ni avoir aucun contact d’aucune sorte avec des oiseaux domestiques,
– les échanges d’oiseaux et de matériel entre chasseurs ou avec des oiseaux domestiques sont à éviter à tout prix – aucun élevage d’oiseaux ne doit être visité dans les 48h (2 nuitées) après la chasse – les appelants sont transportés dans des caisses réservées à ce seul usage, affectées aux appelants d’un seul détenteur et de façon à éviter toute dispersion de fientes ou de plumes, ces caisses sont nettoyées régulièrement
– en fonction des niveaux de risque, le transport des appelants peut être limité à 30 oiseaux maximum, sans mélange entre oiseaux de différents détenteurs, et uniquement pour les détenteurs des catégories 1 voire 2.
Des précautions sont aussi à prendre pour les oiseaux migrateurs trouvés morts :
– ne pas ouvrir ni même « ausculter » les oiseaux trouvés morts, mais contacter la FDC ou l’Office Français de la Biodiversité, qui les emmènera tels quels au Laboratoire Vétérinaire Départemental.
– mettre des gants de préférence jetables ou au moins des gants lavables et bien les nettoyer après la manipulation
– mettre le cadavre dans un sac plastique que l’on ferme en serrant bien, en évitant de respirer l’air sorti du sac
– mettre le 1er sac plastique dans un 2ème sac – retourner les gants et les mettre dans le 2ème sac – fermer le 2ème sac en serrant bien
– se laver les mains systématiquement après avoir manipulé des oiseaux
– nettoyer ses bottes et ses vêtements après la manipulation.
Les détenteurs d’appelants
La déclaration des détenteurs et l’enregistrement des appelants est indispensables. La traçabilité est primordiale, elle permet de recenser sur tout le territoire l’ensemble des détenteurs d’appelants ainsi que l’ensemble des oiseaux qu’ils détiennent. Cela est fondamental lorsqu’on veut pouvoir passer rapidement un message d’alerte ou de vigilance.
La traçabilité repose sur :
– la déclaration annuelle des détenteurs d’appelants auprès de leur Fédération Départementale des Chasseurs (celle du département du lieu principal de détention de leurs appelants), avec nom, prénom, adresse du détenteur et lieu de détention, ainsi que leur catégorie en fonction de leur possible détention d’autres oiseaux
– le registre tenu par chaque détenteur, comportant les informations suivantes : nombre d’appelants détenus, espèces, évènements survenus dont la mortalité, mouvements d’oiseaux entre élevages ou détenteurs
– l’obligation de baguage de tous les appelants dans les 30 premiers jours, avec une bague fermée.
Toute mortalité anormale ou liée à des symptômes nerveux doit être déclarée au vétérinaire traitant et à la FDC.
Lors de la détention d’appelants
Lors de la détention d’appelants, la séparation entre appelants et oiseaux d’élevage doit être totale. Séparer les appelants des autres oiseaux détenus sur un même site par :
– une séparation physique : les deux catégories d’animaux ne doivent pas être dans des enclos voisins, si l’on ne peut pas faire autrement, une cloison pleine doit les séparer (le grillage ne permet pas une séparation satisfaisante)
– des mangeoires et abreuvoirs distincts
– le matériel utilisé (vêtements, bottes, seaux etc) doit être différent
– la personne qui s’occupe des oiseaux doit commencer par les oiseaux d’élevage avant de passer aux appelants, elle doit se laver les mains entre les 2
– ces oiseaux ne doivent pas avoir accès au même plan d’eau
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