En Alberta, un premier grizzli abattu dans le cadre d’un nouveau programme de gestion de la faune

En Alberta, un premier grizzli abattu dans le cadre d’un nouveau programme de gestion de la faune Le gouvernement de l’Alberta a confirmé l’abattage d’un premier grizzli dans le cadre du programme Wildlife Management Responder Network, visant à gérer les conflits entre ours et humains, notamment les attaques sur le bétail. 🐻 Un tournant dans la gestion des conflits faune-humains Plus d’un an après le lancement du programme provincial Wildlife Management Responder Network, l’Alberta annonce l’abattage d’un premier grizzli. Ce programme vise à répondre aux tensions croissantes entre les populations rurales et les ours, en particulier les cas d’attaques sur le bétail. 🎯 Des chasseurs qualifiés mobilisés Plutôt que de faire appel uniquement à ses agents de la faune, la province autorise désormais des chasseurs qualifiés et préalablement sélectionnés à intervenir. Dans les quatre cas recensés, les grizzlis étaient responsables de la mort de bétail. Un seul ours a été abattu à ce jour. 🧾 Une exception à l’interdiction de chasse au grizzli La chasse au grizzli est interdite en Alberta depuis 2006. Le gouvernement insiste sur le fait que ce programme ne constitue pas une chasse traditionnelle, mais une mesure de gestion ciblée. Les chasseurs autorisés peuvent conserver la viande, la peau et les autres parties de l’animal, à l’exception de la vésicule biliaire. 📈 Une population en croissance Selon le ministre des Forêts et des Parcs, Todd Loewen, la population de grizzlis est passée de 800 à plus de 1150 individus grâce aux efforts de conservation. Cette expansion vers des zones plus peuplées a entraîné une hausse des interactions négatives avec les humains. ⚠️ Des critiques sur la méthode John Clarke, ancien agent de la faune, critique cette approche qu’il qualifie de «solution de fortune». Il plaide pour un renforcement des mesures préventives comme les clôtures électriques, le retrait des carcasses et la modernisation des installations agricoles. Il craint que ce programme ne transforme une mesure de gestion en récompense pour les chasseurs.