Plus de 90 infractions de chasse relevées en Gaspésie: l’opération Point de mire remplace Panache

Plus de 90 infractions de chasse relevées en Gaspésie: l’opération Point de mire remplace Panache Du 18 au 20 octobre 2025, le Québec a mené l’opération Point de mire en Gaspésie, constatant plus de 90 infractions liées à la chasse à l’orignal. Cette action s’inscrit dans la continuité des efforts de lutte contre le braconnage, malgré l’absence de l’opération Panache cette année. 🦌 Une opération ciblée pour encadrer la chasse à l’orignal Alors que la saison de chasse à l’orignal s’est achevée en Gaspésie, le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) a déployé une opération baptisée Point de mire du 18 au 20 octobre. Cette initiative a permis de constater plus de 90 infractions, principalement liées à des pratiques illégales de chasse au gros gibier. 🚔 Trois orignaux saisis et huit enquêtes ouvertes Au terme de cette opération, trois orignaux ont été saisis et remis à des organismes caritatifs et banques alimentaires. Huit dossiers d’enquête ont été ouverts. Parmi les infractions relevées figurent notamment la chasse sans permis et le dépassement des quotas autorisés par la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune. 👮 Une mobilisation importante des agents de la faune Plus de 70 agents de protection de la faune ont été mobilisés en forêt pour vérifier le respect de la réglementation. Cette présence vise à dissuader les comportements illégaux et à sensibiliser les chasseurs aux bonnes pratiques. 🔄 Une saison sans l’opération Panache Contrairement aux deux années précédentes, l’opération Panache n’a pas été reconduite en 2025. Ce programme de visibilité et de prévention, lancé en 2023 et 2024, visait à lutter contre le braconnage dans les régions de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent. Le ministère précise qu’il ne s’agit pas d’une annulation, mais d’un ajustement en fonction des enjeux fauniques annuels. 📉 Un manque d’effectifs dénoncé sur le terrain Le syndicat des agents de la faune déplore un manque de personnel en Gaspésie, avec moins de 20 agents actifs selon ses estimations. Le MELCCFP indique pour sa part que 57 agents couvrent l’ensemble du district Sud-Est, incluant Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine. 🎯 Des enjeux persistants pour la protection de la faune Avec plus de 26 000 permis de chasse à l’orignal délivrés cette année, les risques de braconnage demeurent élevés. Alain Poitras, président régional de la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs, appelle à une présence accrue des gardes-chasse sur le terrain: «Moi, je suis un chasseur. J’aimerais ça les voir, les gardes-chasse.»