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La chasse dans l’AISNE: Territoires boisés, espèces variées, traditions rurales et encadrement cynégétique dans ce département au cœur des Hauts-de-France
Plaines ouvertes, massifs boisés et bocage: l’Aisne rurale et cynégétique
Le département de l’Aisne, situé dans la région des Hauts-de-France, présente une grande diversité de paysages: forêts feuillues, plaines agricoles, zones humides et vallées fluviales (comme celle de l’Oise ou de l’Ailette). Les massifs forestiers tels que la forêt de Saint-Gobain ou celle de Retz offrent des conditions idéales pour la chasse au grand gibier, tandis que les cultures et bocages sont propices à la chasse au petit gibier.
Les chasseurs de l’Aisne: présence active et ancrage local
L’Aisne compte environ 8 000 chasseurs actifs, regroupés dans des associations locales réparties sur tout le territoire. La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Aisne (FDC 02) est chargée de coordonner la gestion cynégétique, de délivrer les formations réglementaires et de veiller à l’équilibre entre faune sauvage, agriculture et environnement.
Espèces chassées et pratiques dominantes dans le département
Dans l’Aisne, on pratique principalement:
La chasse au grand gibier: sanglier, chevreuil, cerf sika (introduit localement).
La chasse au petit gibier: lièvre, perdrix, faisan, lapin de garenne, pigeon ramier.
La chasse au gibier d’eau: canard, oie cendrée, dans les zones humides comme les étangs de la vallée de la Somme et de l’Oise.
La chasse en battue est très courante pour le sanglier, tandis que la chasse à l'affût est utilisée pour le chevreuil et parfois le cerf.
Calendrier cynégétique et spécificités saisonnières
Les périodes de chasse dans l’Aisne sont déterminées par des arrêtés préfectoraux.
En général:
Le grand gibier peut être chassé de mi-septembre à fin février.
Le petit gibier est chassé entre mi-septembre et janvier.
Le gibier d’eau ouvre dès août dans certaines zones.
Des plans de chasse obligatoires sont en vigueur pour certaines espèces (cerf, chevreuil), afin de gérer durablement les populations.
Réseau associatif et clubs de chasse dans l’Aisne
La FDC 02 travaille en lien avec de nombreuses sociétés de chasse communales. Elle encadre également des groupes spécialisés, comme ceux dédiés à la chasse à l’arc, au piégeage ou à la gestion des dégâts de gibier. Ces associations organisent régulièrement des battues administratives, notamment pour le sanglier, espèce parfois surabondante.
Règles, plans de chasse et zones de régulation
Comme dans le reste de la France, la chasse est soumise à la loi, mais l’Aisne applique des régulations spécifiques pour certaines espèces selon les zones sensibles (zones agricoles, ZNIEFF, etc.). Des autorisations préfectorales peuvent être délivrées pour des tirs de régulation hors période normale, notamment en cas de dégâts sur les cultures.
Culture cynégétique, mémoire rurale et pratiques anciennes
L’Aisne est un département où la chasse est profondément ancrée dans les traditions rurales. Les repas de chasse, les sorties dominicales en famille, ou encore les fêtes de la Saint-Hubert sont des moments importants pour les communautés locales. Le lien entre chasse et culture agricole reste très fort.
Éléments notables et faits originaux sur la chasse axonaise
Le département abrite plusieurs territoires de chasse privés très réputés, prisés pour le cerf sika, gibier rare ailleurs en France.
Dans certaines forêts de l’ouest du département, la chasse est utilisée comme outil de régulation du tourisme, pour limiter l’impact de la fréquentation sur la faune.
Le nombre d’accidents de la route causés par le gibier y est significatif, ce qui renforce le rôle de la chasse dans la prévention des collisions.
La chasse en CORRÈZE: Reliefs boisés, vallées sauvages, gibier diversifié et traditions rurales enracinées dans le sud du Massif central
Forêts profondes et reliefs du Massif central: nature de chasse corrézienne
La Corrèze, département situé à l’est de la Nouvelle-Aquitaine, présente une géographie contrastée entre plateaux du Limousin, collines boisées, profondes vallées fluviales (notamment celles de la Dordogne, de la Vézère et de la Corrèze), landes et forêts mixtes. Le climat doux et humide, ainsi que la faible densité de population, permettent le maintien de milieux naturels vastes et préservés. Cette configuration fait du département un territoire privilégié pour la chasse au grand gibier, mais aussi pour certaines espèces migratrices.
Portrait des chasseurs corréziens : enracinement et passion
La Corrèze compte environ 11 000 chasseurs, répartis entre les communes rurales, les zones forestières et les secteurs de moyenne montagne. La Fédération Départementale des Chasseurs de la Corrèze (FDC 19) est très active sur le terrain : elle encadre la régulation cynégétique, accompagne les chasseurs dans la gestion de leurs territoires, forme les nouveaux pratiquants et collabore avec les élus et agriculteurs sur les questions de dégâts de gibier et de biodiversité.
Gibier typique, espèces forestières et modes de chasse
Le sanglier est particulièrement abondant, en particulier dans les massifs forestiers du sud et de l’ouest du département. Le chevreuil est également bien implanté, présent jusque dans les zones agricoles bocagères. Le cerf élaphe est chassé dans plusieurs forêts publiques et privées, notamment autour de Bort-les-Orgues et dans la vallée de la Dordogne. Le lièvre, le faisan, la perdrix rouge, le pigeon ramier et la bécasse des bois composent le petit gibier traditionnel. Les chasseurs pratiquent la battue, la chasse à l’approche, à l’affût, mais aussi la chasse au chien d’arrêt et parfois la chasse à l’arc.
Saisons de chasse et périodes d’ouverture dans le 19
La saison s’ouvre généralement à la mi-septembre pour le grand gibier, avec ouverture anticipée en juin pour le chevreuil à l’approche, et se termine fin février. Le petit gibier est chassable de septembre à fin janvier, selon les espèces. Le calendrier est défini chaque année par la préfecture en lien avec la FDC, avec des adaptations locales selon les densités de population et les dégâts agricoles.
Fédération départementale et sociétés locales
La Corrèze est structurée autour de nombreuses sociétés de chasse communales, de groupements de propriétaires et de clubs spécialisés, notamment dans la gestion du grand gibier, la vénerie sous terre ou le tir à l’arc. La FDC 19 développe également des programmes de plantation de haies, de gestion des zones humides, de préservation des habitats du petit gibier et de réduction des conflits avec les agriculteurs. Des initiatives pédagogiques en direction des jeunes chasseurs sont régulièrement organisées.
Réglementation spécifique aux territoires montagnards.
Le département applique les règles nationales, avec des plans de chasse obligatoires pour le sanglier, le cerf et le chevreuil. Les autorisations spéciales sont fréquentes pour prévenir les dégâts agricoles importants, notamment dans les zones de maïs ou de prairie. La réglementation autour des zones Natura 2000, des forêts domaniales et des secteurs touristiques impose aussi des contraintes précises en termes de sécurité et d’organisation des battues.
Patrimoine cynégétique et rituels corréziens
La chasse fait partie intégrante de l’identité corrézienne. On y retrouve une culture paysanne forte, dans laquelle la chasse est transmise de génération en génération, avec ses rites, ses lieux et ses habitudes. Les repas de battue, les chasses en famille, les rencontres entre communes voisines, les concours cynégétiques ou les fêtes rurales sont des événements réguliers qui structurent le calendrier social de nombreuses communautés rurales.
Faits remarquables et curiosités de la chasse corrézienne
La Corrèze est l’un des rares départements où la vénerie sous terre (chasse au renard et au blaireau) est encore très pratiquée dans le respect des règles sanitaires et éthiques. Le département développe aussi des corridors écologiques gérés avec l’appui des chasseurs, notamment pour favoriser les déplacements du cerf et du sanglier. Enfin, la qualité des territoires de chasse attire chaque année des passionnés venus d’autres régions de France, et parfois même de l’étranger.
La chasse en CHARENTE: Forêts sèches, coteaux viticoles, plaines ouvertes et culture cynégétique au cœur du sud-ouest rural
Plaines, vignobles et forêts: les territoires de chasse charentais
Le département de la Charente, situé en région Nouvelle-Aquitaine, présente une mosaïque de plateaux calcaires, vallées boisées, forêts claires, prairies sèches, zones humides en fond de vallée et coteaux viticoles, notamment dans la région de Cognac. Les paysages alternent entre bocages anciens, plaines agricoles et massifs boisés clairsemés, ce qui en fait un territoire diversifié et propice à l’accueil de nombreuses espèces de gibier.
Portrait des chasseurs de Charente et traditions rurales
La Charente compte environ 11 000 chasseurs, répartis sur tout le territoire rural. La chasse y reste une pratique très vivante, notamment dans les secteurs forestiers du nord et les plaines du sud. La Fédération Départementale des Chasseurs de la Charente (FDC 16) coordonne les actions cynégétiques, la formation des chasseurs, la gestion des dégâts de gibier et les programmes de restauration écologique, en lien avec les exploitants agricoles.
Faune présente et techniques de chasse charentaises
Le chevreuil est abondant sur l’ensemble du département, et le sanglier est en progression dans les secteurs boisés et en lisière des vignobles, notamment en raison de la densité du couvert et de la disponibilité alimentaire. Le lièvre, le faisan, la perdrix rouge, le lapin de garenne et le pigeon ramier représentent le cœur du petit gibier, présent dans les cultures céréalières et les zones bocagères. Le gibier d’eau est également présent dans les vallées de la Charente et de ses affluents, notamment le canard colvert, la sarcelle et parfois la bécassine. Les formes de chasse pratiquées incluent la battue, l’approche, l’affût, la chasse au chien d’arrêt ou au poste, selon les milieux et les espèces.
Saisons, dates clés et pratiques réglementées
La saison de chasse commence généralement mi-septembre pour la battue au grand gibier, avec possibilité d’ouverture anticipée dès juin pour le chevreuil à l’approche, et se poursuit jusqu’à fin février. Le petit gibier est chassable de mi-septembre à fin janvier, et le gibier d’eau dès août dans certains marais ou bords de rivière. La FDC 16 publie chaque année un calendrier précis pour les espèces chassables, avec des modalités spécifiques selon les zones.
Vie associative et rôle de la fédération cynégétique
Le département est très bien structuré en sociétés communales et territoires de chasse privés, avec une forte implication des chasseurs dans l’aménagement du territoire. De nombreux clubs spécialisés œuvrent dans la chasse à l’arc, le dressage de chiens, la gestion des populations de sangliers ou la chasse au gibier migrateur. La FDC accompagne également les acteurs locaux dans des démarches agroécologiques et dans la mise en place de haies, jachères faunistiques et zones refuges.
Cadre légal et zones de chasse en Charente
La Charente applique les principes généraux du Code de l’environnement, avec des plans de chasse obligatoires pour le chevreuil et le sanglier. Des autorisations préfectorales de régulation peuvent être délivrées en cas de dégâts agricoles importants. Les règles de sécurité sont strictement encadrées, notamment lors des battues, avec signalisation obligatoire et périmètres de tir définis. Certaines zones Natura 2000 ou ZNIEFF imposent également des restrictions spécifiques.
Rituels de chasse et patrimoine rural du sud-ouest
La chasse est profondément ancrée dans la vie rurale charentaise. Les repas de battue, les sorties en famille, la transmission intergénérationnelle, les fêtes de la Saint-Hubert et les concours de chiens de chasse rythment encore les saisons. La chasse est souvent associée à une gestion équilibrée du territoire et à un lien fort entre l’homme, la terre et la nature.
Faits insolites ou marquants de la chasse charentaise
La Charente fait partie des départements pionniers en matière de biodiversité cynégétique, avec des projets collectifs de plantation de haies et de restauration de milieux favorables au gibier. Le département se distingue aussi par la qualité de son réseau de jeunes chasseurs, souvent issus de familles agricoles ou rurales. Enfin, certaines zones viticoles doivent concilier présence de sangliers et enjeux économiques, ce qui renforce le rôle des chasseurs dans la régulation et la médiation.